« Nous ne vivons plus la même ville qu’hier, celle de demain sera encore différente », c’est la conviction des maires d’une trentaine de villes (de Strasbourg à Montpellier en passant par Chambéry, Vitré, Joigny, Poitiers, Roubaix ou Lyon) qui s’engagent dans la campagne « Ville apaisée, quartiers à vivre » lancée lancé par cinq associations de collectivités territoriales, à l’initiative de Rue de l’Avenir et du Club des villes et territoires cyclables et marchables,
Principaux objectifs : Rendre la ville attrayante, faciliter les changements de comportement, redonner à la ville sa qualité́ et son attractivité́ pour le bien-être de tous, grâce à un espace public accueillant et disponible pour la pratique des mobilités actives et le renforcement des transports collectifs ; rendre la ville accessible à ses habitants les plus vulnérables, enfants, seniors et personnes à mobilité́ réduite, prévenir les risques d’accidents de la circulation ; mettre en œuvre les outils contribuant à̀ lutter contre le réchauffement climatique et la consommation d’espaces naturels ; réduire les pollutions et nuisances qui affectent l’espace public et notamment la pollution de l’air et le bruit.
Pour cela, ces villes s’engagent à améliorer la qualité́ des aménagements des espaces publics : matériaux de sol et entretien, traitement des intersections, redistribution des surfaces de voirie attribuées à l’automobile en faveur des transports collectifs, des piétons et des vélos avec un objectif de sanctuarisation des trottoirs et de limitation du mobilier urbain surabondant ou mal positionné. Elles veulent aussi privilégier le végétal dans les aménagements et planter des arbres d’alignement à haute tige qui serviront de climatiseur urbain grâce à leur ombre et l’évaporation du feuillage, choisir des matériaux drainants et de couleur claire, veiller à la perméabilité́ des surfaces de sol urbain. Pour agir sur le nombre de voitures en ville, elles s’engagent à proposer des alternatives, en généralisant la vitesse de 30 km/h à l’ensemble des voies, excepté les artères principales qui pourraient rester à 50 km/h. et en adaptant les plans de circulation.
Les promoteurs de cette campagne appellent les élus locaux à signer et diffuser le manifeste « Ville apaisée, quartiers à vivre ».