Si loin de la campagne présidentielle et si près de ses enjeux. La ville de Toulouse accueille chaque année 5.000 nouveaux ménages et enregistre un des plus forts taux de natalité de France. Au même rythme que les A380 sortent des chaînes d’assemblage d’Airbus, de nouvelles crèches sont construites dans la ville rose : plus de 1.000 places créées pendant ce mandat municipal d’ici 2014. J’étais hier à Toulouse pour participer à une rencontre avec tous (toutes) les responsables de la politique petite enfance et présenter l’enquête nationale menée par l’Observatoire social territorial de la MNT sur les métiers de la petite enfance, à laquelle j’ai participé. Je ne pouvais m’empêcher de penser ceux qui critiquent les créations de postes d’agents territoriaux et la dépense publique locale, en découvrant les enjeux auxquels sont confrontés les responsables territoriaux toulousains. La qualité du service public est un élément structurant du développement local. Les jeunes ménages qui s’installent à Toulouse participent à la création d’emploi et de richesses sur ce territoire.
La municipalité toulousaine ne se contente pas d’inaugurer de nouveaux mètres carrés de crèche mais construit aussi une ambitieuse politique innovante pilotée par Jérôme Bonnemaison, directeur de la petite enfance. Le système d’admission en crèche a ainsi été complètement revisité pour une meilleure équité et mixité sociale lors des demandes d’admission en crèche. Un guichet unique a été créé pour toute la ville et pour garantir équité et transparence en termes de décision, une échelle de points a été élaborée. Ces points sont attribués aux familles au moment de l’inscription en fonction des priorités suivantes : besoin de garde lié au travail, famille monoparentale, situations d’urgence (nouvel emploi, problème de santé, accident, etc.), handicap, fratries… Ces éléments sont examinés par une commission d’admissions unique mise en place par la ville et son CCAS. Commission où siègent des élus, des professionnels de la petite enfance et des partenaires de la mairie (CAF…). Les commissions (une par secteur) se prononcent sur la base de points attribués en tenant compte des spécificités des familles et en essayant d’en accueillir le plus grand nombre. L’attribution se fait à partir de l’intensité du besoin de garde. Ce système permet aussi une plus grande mixité sociale dans les différentes structures d’accueil. Dès à présent, sur le site Internet de la mairie, on peut suivre dans une totale transparence la liste des admissions (avec des données anonymisées).
La ville de Toulouse est aussi en train de mettre en place des conseils de crèche. Avec cette démocratie participative, la municipalité veut créer une nouvelle relation avec les parents appelés à participer à des conseils de crèches dans les six secteurs de la ville. Ces conseils réuniront les structures gérées directement par la ville et son CCAS ainsi que les associations. Ils informeront les parents et seront à leur écoute. Des démarches qualité sont aussi entreprises avec les professionnels de l’accueil de la petite enfance.
C’est dans ce climat positif et effervescent que nous avons présenté l’étude de l’Observatoire social territorial de la MNT. Cette étude dont les résultats complets sont en ligne a porté sur les risques sanitaires des métiers de la petite enfance et en particulier des auxiliaires de puériculture. Dans les collectivités locales françaises, les services petite enfance emploient près de 112.000 agents, 6 % de l’emploi territorial dont 31.500 auxiliaires de puériculture. Contrairement aux idées reçues, il s’agit de métiers sous tension. Ainsi le service médical de la MNT a recensé une part de TPS (troubles psycho-sociaux) plus élevée chez les auxiliaires que dans l’ensemble des métiers territoriaux et une fréquence très élevée de TMS (troubles musculo-squelettiques).
La recherche de causes aux troubles psycho-sociaux montre des aspects souvent ignorés : poids de l’affect induit dans la relation avec les enfants, importance des relations interpersonnelles dans les équipes, difficultés avec des parents qui sont de plus en plus des consommateurs exigeants mal préparés à leur parentalité. Pour faire face à tous ces problèmes, facteurs de souffrances au travail, et à leurs conséquences sanitaires, l’étude de l’Observatoire social territorial révèle l’importance centrale du management. L’observation de différentes structures montre de fortes disparités d’absentéisme selon les types de management et de cohésions des groupes. La capacité à donner du sens au travail, à prendre en compte les ressources humaines, en plus de l’accueil des enfants, au niveau de chaque structure d’accueil, sont autant de paramètres pour lesquels l’encadrement joue un rôle primordial. À l’heure où Toulouse développe fortement son service petite enfance, le débat d’hier a montré la justesse de cette analyse, pour relever le défi de la modernisation du service public local et du vivre ensemble.
j’ai 18 ans et je suis à la recherche d’un employeur pour pouvoir passer mon bac sapat. Appliqué et sociable, je souhaite travailler avec tout le sérieux et l’enthousiasme que je fait déjà preuve dans mes études .Ma motivation et du que j’aime apporter le bien être physique et psychologique chez le personnes pour contribuer à la prévention d’un lien sociale,
Je reste à votre disposition si vous avez besoin d’autres renseignement ou si vous souhaitez me rencontrer,
En vous remerciant d’avance de votre réponse, veuillez croire à mes respectueuse salutation,
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