Le covoiturage, ça roule

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De plus en plus de collectivités territoriales s’impliquent dans le covoiturage et ce nouveau mode de mobilité se développe rapidement. Ne pas confondre autopartage et covoiturage. L’autopartage est la mise à disposition de véhicules en location courte ou par mutualisation de flotte automobile, tel Autolib qui sera opérationnel à Paris dès l’automne prochain ; le covoiturage consiste à partager un véhicule entre plusieurs passagers pour effectuer un trajet identique, domicile-travail, domicile-étude, longue distance ou loisirs. Selon une étude de l’Ademe, en juin 2010, trois millions de personnes pratiquent le covoiturage principalement sur des trajets entre le domicile et le lieu de travail en France. Les usagers covoiturent principalement sur des trajets domicile travail (sur des trajets de moins de 60km) que ce soit ceux issus des services  »entreprise » (81% de trajets domicile-travail) ou ceux issus des services  »tout public locaux » (67%).  L’outil de mise en relation privilégié des services de covoiturage est Internet, si bien qu’on peut parler de nouvelles mobilités 2.0.

Les conseils généraux aménagent de plus en plus de parkings dédiés au covoiturage. Ainsi le département de Seine-Maritime, après avoir ouvert un site Internet dédié au covoiturage auquel aujourd’hui adhèrent de nombreuses institutions départementales (administrations, collectivités, entreprises), puis mutualiser ce site avec celui du département de l’Eure, a réalisé un schéma d’aires de covoiturages. Il s’agit d’aménager aux abords des principaux axes routiers pénétrants dans les agglomérations des aires où les gens pourront se retrouver, laisser leur voiture et emprunter soit le véhicule de l’un d’entre eux, ou le cas échéant un service de transport collectif. Le conseil général des Côtes-d’Armor a voté son schéma départemental dès 2007 et finalise l’aménagement d’une quinzaine d’aires de covoiturage d’ici à 2012. De plus en plus de conseils généraux se dotent de sites dédiés, avec des chartes d’utilisation du service de covoiturage et réalisent leurs schémas d’aires de stationnement.

Depuis septembre dernier, le conseil général de l’Isère teste l’é.covoiturage ou covoiturage « dynamique« . Il s’agit d’une expérimentation de covoiturage en temps réel entre le plateau du Vercors et Grenoble. Passagers et conducteurs s’inscrivent sur le site Internet du conseil général et reçoivent les informations (demandes, disponibilités, points relais…) en temps réel sur leurs téléphones mobiles par SMS. Cette expérimentation a été rendue possible par l’évolution technologique. Première application de covoiturage dynamique, elle est développée par Covivo, et associe géo-localisation  et internet mobile. Comme l’explique les promoteurs de cette initiative, la voiture a atteint, aujourd’hui, ses limites écologiques et elle représente le deuxième budget des ménages, juste après le loyer. Le transport collectif a aussi ses limites et ne peut répondre à toutes des les demandes de déplacements et il est financé pour l’essentiel par le contribuable (85 % du financement public). Ce covoiturage dynamique constitue une alternative prometteuse.

 

 

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